
Contrairement à la croyance populaire, la clé du « zéro incident » ne réside pas dans l’élimination de l’erreur humaine, mais dans la construction d’un système opérationnel résilient qui l’anticipe et l’absorbe.
- Les accidents graves sont rarement dus à un seul individu, mais à un alignement de défaillances organisationnelles et de facteurs humains (FOH) systémiques.
- La performance en sécurité ne se mesure pas à l’obéissance aveugle aux règles, mais à la capacité des équipes à comprendre le danger que ces règles préviennent.
Recommandation : Cessez de vous concentrer uniquement sur les comportements individuels et auditez en profondeur votre organisation pour identifier et corriger les failles systémiques qui rendent les accidents possibles.
Pour tout dirigeant du secteur énergétique au Canada, l’objectif « zéro incident » est un mantra. Pourtant, malgré des investissements massifs dans les équipements et les procédures, les accidents surviennent. La réaction instinctive est souvent de chercher un coupable, de pointer du doigt « l’erreur humaine ». On resserre les règles, on multiplie les formations, et le cycle recommence. Cette approche, bien qu’ancrée dans nos habitudes, repose sur une analyse superficielle du problème. Elle traite les symptômes sans jamais s’attaquer aux causes profondes.
La culture de la sécurité ne se résume pas à une liste de procédures à suivre. Les concurrents parleront de conformité, d’audits et de sanctions. Nous savons que c’est insuffisant. Si les règles étaient la seule réponse, les sites les plus réglementés seraient les plus sûrs, ce qui n’est pas toujours le cas. La véritable question n’est pas de savoir si vos équipes suivent les règles, mais si votre organisation tout entière est conçue pour être intrinsèquement sûre, même face à l’imprévu et à l’erreur, qui est par définition… humaine.
Cet article propose un changement de paradigme. Nous allons dépasser la vision réductrice de l’erreur humaine pour explorer les failles systémiques, les fameux Facteurs Organisationnels et Humains (FOH), qui créent les conditions de l’accident. Il ne s’agit plus de blâmer, mais de comprendre. Il ne s’agit plus de contraindre, mais de construire une résilience opérationnelle. Nous verrons comment des outils comme la méthode du « nœud papillon » et la JSA participative, soutenus par un leadership fort, transforment la sécurité d’un centre de coût réglementaire en un véritable avantage stratégique qui protège les hommes, l’environnement et la rentabilité de vos projets au Canada.
Pour vous guider dans cette transformation stratégique, nous aborderons les concepts fondamentaux qui permettent de bâtir une culture de sécurité robuste et proactive. Cet article est structuré pour vous fournir les outils de diagnostic, de prévention et de gestion de crise nécessaires à l’excellence opérationnelle.
Sommaire : Bâtir une culture de la résilience pour atteindre le zéro incident
- La machine n’est pas le coupable : la vérité sur l’origine des accidents sur les sites de forage
- Analyse de risques : la méthode du « nœud papillon » pour visualiser et maîtriser les menaces
- Sécurité : faut-il simplement obéir aux règles ou comprendre le danger qu’elles préviennent ?
- « Le zéro accident, c’est impossible » : le mythe qui empêche les entreprises de devenir vraiment sûres
- Simulation de crise : comment créer un exercice qui teste vraiment vos équipes (et ne se contente pas de cocher une case)
- Avant chaque tâche à risque : la méthode JSA pour identifier les dangers et se protéger en équipe
- Qui fait quoi en cas de crise ? La structure de commandement qui évite le chaos
- La prévention des risques sur les sites industriels
La machine n’est pas le coupable : la vérité sur l’origine des accidents sur les sites de forage
Lorsqu’un incident grave survient, le premier réflexe est souvent de chercher l’erreur commise par l’opérateur en première ligne. C’est une conclusion simple, rapide, mais profondément trompeuse. La réalité, beaucoup plus complexe, est que l’individu est souvent la dernière maille d’une chaîne de défaillances organisationnelles. Ce n’est pas une opinion, mais un fait documenté. Des analyses approfondies montrent que près de 80 à 90% des accidents sont liés aux facteurs organisationnels et humains (FOH), et non à une simple négligence individuelle.
Ces facteurs incluent une planification de travail inadéquate, une pression excessive sur les délais, une maintenance préventive différée, une formation insuffisante ou encore des procédures inadaptées à la réalité du terrain. Comme le souligne l’Institut pour une Culture de Sécurité Industrielle, « les opérateurs de première ligne sont plus souvent les héritiers des défauts d’un système que les principaux instigateurs des accidents ». En d’autres termes, l’opérateur ne crée pas le risque, il le révèle. Le système lui a permis, voire l’a encouragé, à se retrouver dans une situation où l’erreur devenait quasi inévitable.
Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST) abonde dans ce sens, en insistant sur l’importance d’analyser les causes indirectes et profondes lors d’une enquête d’incident. Une supervision inadéquate, un équipement mal conçu ou un manque de communication clair sont autant de conditions latentes qui attendent un déclencheur pour se manifester. S’attaquer à l’erreur humaine sans corriger ces failles systémiques, c’est comme éponger le sol sans réparer la fuite au plafond. Le véritable leadership en sécurité consiste à avoir le courage de remonter la chaîne des causalités et de questionner l’organisation elle-même.
Analyse de risques : la méthode du « nœud papillon » pour visualiser et maîtriser les menaces
Une fois que nous acceptons que les risques sont systémiques, la question devient : comment visualiser et gérer cette complexité ? La méthode du « nœud papillon » (Bow-Tie) est un outil stratégique exceptionnel pour cela. Loin d’être un simple diagramme, c’est une carte mentale qui raconte l’histoire d’un accident potentiel, de ses causes à ses conséquences, et surtout, qui met en lumière les barrières que nous pouvons ériger pour l’empêcher.
Le concept est simple et puissant. Au centre du nœud se trouve l’événement redouté (ex: une éruption de puits, une fuite de gaz). Sur la partie gauche du nœud, on identifie les « menaces », c’est-à-dire les causes potentielles qui pourraient déclencher cet événement. Pour chaque menace, on positionne des « barrières de prévention », qui sont les mesures conçues pour l’empêcher de se produire. Sur la partie droite, on imagine que l’événement s’est produit et on liste les « conséquences » possibles. Pour chaque conséquence, on déploie des « barrières de récupération », conçues pour en limiter l’impact.

La force de cet outil, utilisé dans des secteurs critiques au Canada allant du forage pétrolier à la foresterie durable, est qu’il rend visible l’invisible. Il ne se contente pas de lister des risques, il montre les relations de cause à effet et l’interdépendance des mesures de sécurité. Un « nœud papillon » bien construit montre clairement que la défaillance d’une seule barrière (un capteur défectueux, une formation oubliée) peut ouvrir la voie à la catastrophe. Il oblige les équipes et le management à penser en termes de « défenses en profondeur » et à s’assurer que chaque barrière est robuste, testée et entretenue.
Sécurité : faut-il simplement obéir aux règles ou comprendre le danger qu’elles préviennent ?
Une organisation truffée de procédures n’est pas nécessairement une organisation sûre. La conformité aveugle crée des « automates » qui appliquent des règles sans en comprendre la raison d’être. Le jour où une situation imprévue, non décrite dans la procédure, se présente, ces automates sont démunis. C’est là que réside la différence fondamentale entre une culture de conformité et une véritable culture de sécurité. Comme le rappelle la Régie de l’énergie du Canada, « la culture de sécurité est un élément déterminant dans la plupart des accidents graves ».
Bâtir cette culture exige de dépasser la simple obéissance pour cultiver la compétence face au danger. Chaque membre de l’équipe, du foreur au directeur de site, doit comprendre *pourquoi* une procédure de cadenassage existe, *pourquoi* un permis de travail à chaud est nécessaire, et *quel* est le risque mortel que cette règle administrative cherche à prévenir. Cette compréhension profonde permet l’intelligence de situation : la capacité d’adapter son comportement de manière sécuritaire lorsque la réalité du terrain dévie du plan initial.
Cela passe par un leadership qui non seulement impose les règles, mais qui prend le temps de les expliquer, de les contextualiser et d’écouter les retours du terrain. Cela implique de favoriser une communication ouverte où poser une question ou remettre en cause une procédure inadaptée n’est pas vu comme de l’insubordination, mais comme une contribution précieuse à la sécurité collective. C’est le principe d’une culture juste, où l’on distingue l’erreur humaine involontaire, qui doit être une source d’apprentissage, de la négligence délibérée, qui doit être sanctionnée.
Votre plan d’action pour une culture de sécurité intelligente
- Intégration des FOH : Incorporez systématiquement l’analyse des Facteurs Organisationnels et Humains dans votre système de gestion de la sécurité, au-delà des seuls aspects techniques.
- Pensée systémique : Encouragez vos managers à voir le lieu de travail comme un système complexe et interdépendant, où chaque décision a des répercussions.
- Détermination proactive des dangers : Utilisez les FOH pour identifier les risques de manière préventive, avant qu’ils ne se transforment en incidents (ex: analyse de la charge de travail, des rotations d’équipe).
- Analyse réactive approfondie : Après un incident ou un quasi-accident, appliquez l’analyse des FOH pour comprendre les facteurs contributifs profonds, et pas seulement les causes immédiates.
- Communication et apprentissage : Mettez en place des canaux de communication transparents (ex: briefings, retours d’expérience anonymisés) pour favoriser l’apprentissage continu à tous les niveaux.
« Le zéro accident, c’est impossible » : le mythe qui empêche les entreprises de devenir vraiment sûres
Le cynisme est le pire ennemi de la sécurité. La phrase « le zéro accident, c’est un rêve, pas un objectif » est une prophétie auto-réalisatrice. En acceptant l’accident comme une fatalité, on s’interdit de mettre en place les systèmes et la culture nécessaires pour l’éradiquer. Pourtant, l’amélioration continue est possible, même dans les secteurs les plus exigeants. L’industrie énergétique canadienne en est la preuve : dans les sables bitumineux, les efforts constants ont permis une réduction de 36% des émissions de GES par baril depuis 2000. Si un tel progrès est possible sur le plan environnemental, pourquoi serait-il impossible sur le plan humain ?
L’objectif « zéro incident » n’est pas une garantie que personne ne commettra jamais d’erreur. C’est un engagement de leadership à construire une organisation si résiliente que les erreurs humaines n’entraînent pas de conséquences catastrophiques. C’est la promesse de fournir aux équipes les bons outils, la bonne formation, le bon encadrement et, surtout, le droit de dire « stop » lorsqu’une situation leur paraît dangereuse, sans crainte de représailles. Viser le zéro, c’est refuser le statu quo et la complaisance.
Des entreprises canadiennes montrent que cette ambition est loin d’être un mythe et qu’elle est un moteur de performance.
Étude de Cas : Le programme « Énergie Zéro » de Forages Rouillier
L’entreprise québécoise Forages Rouillier, un acteur majeur du forage à l’échelle mondiale, a refusé le fatalisme en implémentant son programme « Énergie Zéro ». Celui-ci ne se contente pas de procédures, mais s’appuie sur une formation continue des surintendants et contremaîtres pour qu’ils deviennent de véritables coachs en sécurité. L’approche est holistique : elle inclut un service d’aide aux employés proactif avec un accès direct à des professionnels de la santé. En investissant dans le bien-être global de ses équipes, Forages Rouillier démontre qu’une culture de sécurité positive et une approche systémique génèrent des résultats mesurables et font du « zéro incident » un objectif opérationnel crédible.
Simulation de crise : comment créer un exercice qui teste vraiment vos équipes (et ne se contente pas de cocher une case)
Les plans d’intervention d’urgence qui dorment dans un classeur sont inutiles. La seule façon de savoir si votre organisation est prête à faire face à une crise est de la tester en conditions quasi réelles. Cependant, de nombreux exercices de simulation ne sont que du « théâtre de sécurité » : des scénarios prévisibles où chacun joue un rôle convenu pour cocher une case de conformité. Un exercice efficace ne doit pas rassurer, il doit déranger. Il doit pousser les équipes dans leurs retranchements, révéler les failles de communication et tester la solidité de la chaîne de commandement.

Pour créer un exercice qui apporte une réelle valeur ajoutée, il faut y injecter de l’incertitude et du stress. Introduisez des éléments imprévus : la défaillance d’un équipement de communication critique, l’absence d’un responsable clé, une information contradictoire qui sème le doute. L’objectif n’est pas de piéger les gens, mais de tester leur capacité d’adaptation et de prise de décision sous pression. Un débriefing honnête et sans blâme après l’exercice est tout aussi crucial que l’exercice lui-même. C’est là que se trouvent les leçons les plus précieuses pour renforcer vos plans.
Au Canada, la réglementation impose une fréquence minimale pour ces exercices, qui varie selon le type d’installation. Ces exigences légales sont une base, pas un plafond. Les entreprises les plus performantes vont bien au-delà de cette obligation pour maintenir un haut niveau de préparation.
| Type d’installation | Type d’exercice | Fréquence requise |
|---|---|---|
| Installation de forage/production au large | Exercice d’incendie | 1 fois par semaine |
| Appareil de forage terrestre | Exercice d’incendie | 1 fois toutes les 2 semaines |
| Autres lieux de travail | Exercice d’incendie | 1 fois par année |
| Sites utilisant BOP | Exercice prévention éruption | 1 fois par semaine |
Avant chaque tâche à risque : la méthode JSA pour identifier les dangers et se protéger en équipe
La prévention la plus efficace est celle qui se joue au plus près de l’action, quelques minutes avant le début d’une tâche à risque. C’est le rôle de l’Analyse des Risques du Travail (JSA – Job Safety Analysis), aussi appelée Analyse de Sécurité des Tâches (AST). Bien menée, une JSA n’est pas un formulaire de plus à remplir, mais une conversation structurée qui sauve des vies. Elle force l’équipe à faire une pause, à décomposer la tâche en étapes, à identifier les dangers potentiels pour chaque étape et à définir collectivement les mesures de protection à mettre en place.
L’échec de ce processus peut avoir des conséquences tragiques. La CNESST, lors de son enquête sur un accident mortel survenu à Mont-Tremblant en 2023, a fait une observation glaçante.
Les informations obtenues en cours d’enquête permettent de constater que les conditions ayant mené à l’accident lors du déplacement de la foreuse sont toujours présentes sur le site
– Jean-Philippe Gaudreault, Inspecteur CNESST, Rapport d’intervention Mont-Tremblant 2023
Cette déclaration souligne une vérité terrible : le danger était visible, mais il n’a pas été vu, ou du moins pas géré. Une JSA efficace et participative aurait pu changer le cours des choses. Pour qu’elle ne soit pas un simple exercice bureaucratique, elle doit impérativement impliquer les travailleurs les plus expérimentés, ceux qui connaissent les « dangers non-écrits ». Elle doit être adaptée aux conditions spécifiques du site canadien : effets du froid extrême sur les matériaux et les hommes, présence de faune, isolement. L’utilisation d’outils modernes comme des tablettes pour joindre des photos ou des vidéos de procédures peut la rendre plus dynamique et claire pour tous.
Qui fait quoi en cas de crise ? La structure de commandement qui évite le chaos
Lorsque la prévention a échoué et que l’événement redouté survient, la performance de votre organisation se mesure à sa capacité à éviter que la situation ne dégénère en chaos. La clé de la gestion de crise est une structure de commandement claire, pré-établie et répétée. En pleine urgence, personne ne devrait avoir à se demander « qui décide ? », « qui communique avec les secours ? » ou « qui parle aux médias ? ». Chaque seconde d’hésitation est une seconde perdue qui peut aggraver les conséquences humaines, environnementales et financières.
Une structure de commandement efficace, souvent inspirée du Système de Commandement des Interventions (SCI), définit des rôles et des responsabilités sans ambiguïté. Il y a un Commandant d’Intervention unique, qui a l’autorité finale, et des responsables pour les opérations, la logistique, la planification et la sécurité. Cette structure est scalable : elle peut s’adapter d’un incident mineur à une crise majeure impliquant de multiples agences externes. L’important est que chacun connaisse son rôle et les limites de son autorité avant que la crise ne frappe.
Aujourd’hui, la notion de crise s’est étendue bien au-delà des accidents industriels classiques. Les cybermenaces sont devenues un risque opérationnel majeur. Une attaque par rançongiciel peut paralyser un site de forage aussi sûrement qu’un incendie. Le fait que 59% des entreprises canadiennes aient été victimes d’une attaque par rançongiciel, selon le Centre canadien pour la cybersécurité, montre que les protocoles de crise doivent impérativement intégrer ce type de scénario. La chaîne de commandement doit savoir qui a l’autorité pour décider de déconnecter les systèmes ou de négocier avec les attaquants.
À retenir
- La vaste majorité des accidents (80-90%) trouve son origine dans des facteurs organisationnels et humains (FOH) systémiques, et non dans une simple erreur individuelle.
- La culture de sécurité performante repose sur la « compétence du danger » (comprendre le pourquoi des règles) plutôt que sur la simple conformité.
- Les outils comme le « nœud papillon » et la « JSA participative » sont essentiels pour visualiser, anticiper et maîtriser les risques de manière proactive et collective.
La prévention des risques sur les sites industriels
Nous avons déconstruit les mythes, exploré les outils d’analyse, insisté sur la culture et planifié la réponse en cas de crise. La dernière étape consiste à intégrer tous ces éléments dans un système de gestion de la sécurité (SGS) cohérent qui transforme la prévention des risques en un avantage opérationnel durable. Une approche réactive qui attend l’incident pour agir est une stratégie perdante. La véritable performance réside dans la capacité à anticiper et neutraliser les risques avant qu’ils ne se matérialisent.
Cela signifie intégrer activement l’analyse des FOH dans la gestion quotidienne. Il ne s’agit pas d’un audit annuel, mais d’une surveillance constante des signaux faibles : une augmentation de l’absentéisme, une surcharge de travail prolongée sur une équipe, l’arrivée de nombreux travailleurs peu expérimentés… Ces indicateurs sont des précurseurs de risques. En définissant des seuils d’alerte pour ces facteurs, le management peut déclencher des actions correctives ciblées, comme renforcer une équipe ou adapter les plannings, avant que la pression ne mène à l’erreur.
Au Canada, cette approche proactive n’est pas seulement une bonne pratique, elle est encadrée par des obligations réglementaires claires, comme celles du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail. La loi exige de surveiller efficacement les opérations, de gérer les systèmes de sécurité de manière préventive et de cesser immédiatement toute activité présentant une menace. En adoptant une vision stratégique de la sécurité, non seulement vous vous conformez à la loi, mais vous bâtissez une organisation plus fiable, plus efficace et, au final, plus rentable. La sécurité n’est pas une dépense, c’est l’investissement le plus fondamental dans la pérennité de vos opérations.
Pour mettre en pratique ces stratégies et faire de la culture de la résilience le pilier de votre performance, l’étape suivante consiste à réaliser un diagnostic complet de vos propres facteurs organisationnels et humains.